mercredi 11 février 2015

Dilatation dans le blanc

Paul Claudel publie en 1942 "Cent
phrases pour éventails" en hommage
au Japon, à ses haïku et à sa calligraphie.

Le poète-ambassadeur y propose une
typographie originale, cherchant un
équivalent graphique aux idéogrammes et à la mise en espace des haïku japonais.


Un des poèmes enluminé par Riakou Harada

Dans sa préface il écrit: "Laissons à chaque mot, qu'il soit fait d'un seul ou de plusieurs vocables, à chaque proposition verbale, l'espace -le temps- nécessaire à sa pleine sonorité, à sa dilatation dans le blanc.

"Le Poëme lui-même s'inscrit sur deux colonnes parallèles, la marge étant réservée à ce qu'on peut appeler titre ou racine ou exclamation."