la branche qu'on croyait morte
aujourd'hui bourgeonne
Ce printemps encore
la forêt a envahi
le jardin sans bruit
Montant la rivière
le vol pesant du héron
armé de silence
Premières pâquerettes
en douce le pré se prépare
au bal du printemps
Déjà dans la fleur
juste éclose du matin
se cache la pomme
Photo et haïku, Hervé Colard