Quel point commun entre un briquet Douglas, une urne Han brisée, un I-phone taillé dans une hache néolithique, des menottes en jade, un caméscope et une caméra de surveillance de marbre blanc, des bombes lacrymogènes peintes, un savon de Marseille gravé d'un logo Twitter, un immense porte-bouteille Duchampien clinquant de verroteries, les animaux du zodiaque et des pneus en marbre, dérisoires bouées de sauvetage pour réfugiés climatiques ?
L'artiste y fait dialoguer son histoire personnelle ou celle de son père le poète Ai Qing débarquant à Marseille, l'histoire de l'humanité par ses artefacts remontant au néolithique et l'histoire qui se fait avec son lot de répressions et ses réfugiés.
Un réfugié est tout un chacun. Ce peut être vous, moi. La crise des réfugiés est une crise humaine.
Une petite action vaut mille pensées.