Minouk Lim |
Là où les eaux se mêlent
Là où les vents se glissent
Là où les montagnes s'entrouvrent
Là où les nuages se caressent
Là où les brumes s'étendent
Là où les astres se rejoignent
Là où les horizons s'électrisent
Là où les éclairs se consument
Là où les feux se dressent
Ici à Lyon à la quinzième biennale d'art contemporain
Renée Lévi Cliquer sur les images pour les agrandir |
De bonnes surprises dans cette biennale mais aussi quelques notes discordantes comme au MAC où deux étages consacrés à un seul artiste voire un seul étage que Renée Lévi a du mal à occuper de ses graffs, semblent exagérés par rapport à la qualité des propositions.
Fernando Palma Rodriguez |
Aux usines Fagor les oeuvres, même colossales, sont écrasées par l'immensité des lieux et visuellement perturbées par la profusion des structures, des marquages colorés des bâtiments et des tags aux murs https://plagesdesilence.blogspot.com/2019/11/sols-et-murs.html. D'autant plus que la déambulation entre les oeuvres se fait de manière aléatoire. Il n'y a pas de frontières ou de cloisons pour isoler des points de vue. Ce choix par contre est revendiqué par les commissaires d'exposition.
Sam Keogh |
Holly Hendry
Aux usines Fagor, si chaque artiste présente un travail bien personnel, il est évident que la prise en compte des lieux, de leur espace et de leur histoire, a influencé leurs recherches, la plupart des oeuvres ayant été conçues pour ce lieu. D'où un sentiment d'unité que l'on retrouve aussi, avec des thématiques communes, présent à l' IAC de Villeurbanne.
Théo Massoulier
La métamorphose, la dégradation, l'hybridation (humain-animal-végétal-machine) qui va jusqu'à la monstruosité, parcourent les salles de la biennale.
Simphiwe Ndzube
Thomas Feuerstein
Malin Bülow
Pannaphan Yodmanee
Il plane aussi, sur ces oeuvres d'artistes souvent jeunes, un sentiment de catastrophe, de chaos irrémédiable que l'homme ne contrôle plus.
Bianca Biondi
Isabelle Andriessen
A Lyon jusqu'au 5 janvier 2020
Voir aussi l'article sur la biennale 2017: https://plagesdesilence.blogspot.com/2017/12/biennale-de-lyon-2017.html
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